Franck Ribéry, ou la tentative d’un échange réparateur.

La moitié du XXème siècle à vu naître un nouvel objet d’étude dans les sciences sociales et dans la psychologie, l’analyse des interactions entre les individus. Plus précisément, et c’est là une partie majeure dans le travail de E. Goffman, les échanges entretenus entre des personnes vus comme un objet d’analyse spécifique. Le schéma est le suivant : il existe un certain nombre de rôles donnés, aussi bien pour une personne que pour un objet, qui tiennent position lors d’une interaction entre des personnes. On trouve l’acteur, le public, les expressions vues comme le moyen de contrôler les impressions du public, aussi bien explicites avec le langage utilisé qu’indirectes dans les gestes et la posture de l’acteur. De plus, les objets ont aussi leur importance, les accessoires et vêtements comme le décor ou le mobilier. Tout ceci est vu par E. Goffman comme « l’appareillage symbolique » . Ici se dessine la métaphore théâtrale .
La base du cadre théorique posé, il me parait intéressant d’étudier le cas de l’équipe de France de football de l’année 2010. Cette équipe a pendant très longtemps été vue comme un honneur accordé à de grands joueurs, avec un cadre prestigieux, un rêve pour beaucoup. Bien que les résultats de la France, au moment de l’euro 2008 , furent quelques peu catastrophiques, l’illusion de grandeur était perpétuée par les différentes interviews et reportages sur les joueurs ou l’entraineur, Raymond Domenech. En 2010 a eu lieu la coupe du monde de football à Knysna en Afrique du Sud. Les résultats ont été eux aussi très médiocres, mais cette fois ci, les performances de l’équipe ont soulevé un vent de mécontentement. Quelle fut la différence entre l’euro et le mondial ? L’attitude des joueurs. Nombreuses ont été les bavures lors de cet événement, comme par exemple Anelka insultant l’entraineur. L’intervention totalement imprévue (et ceci a son importance) de Franck Ribéry sur le plateau de