Analyse de huis clos
L’existentialisme L'existentialisme se développe comme courant philosophique lors de la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs vont être influencés par les atrocités de la guerre et c'est dans cet état d'esprit qu'ils vont écrire leurs œuvres.
Ce courant s'appuie sur la liberté et sur la responsabilité de nos actes. L'existentialisme sartrien est athée, il n’y a rien au dessus de l'homme et ce dernier est responsable de son sort, des choix qu'il a fait et de ses actes.
Selon Sartre l'homme existe d'abord et se définit ensuite par ses actions, c'est pour cela qu'il dira : L'existence précède l'essence. Nous sommes libre de faire nos choix, ceux-ci et les actions qui en découlent peuvent être bonnes ou mauvaises mais dans tous les cas, nous devons en assumer les conséquences. Ici, l'enfer n'est plus le lieu de damnation que l'on s'imaginait mais un lieu où l'on est face à ses actes ou ses « non-actes ». Sartre illustre cette situation de confrontation avec ce que nous avons fait ou manqué de faire, dans son œuvre Huis clos. Par ailleurs, il est important d'agir et pas seulement de vouloir, comme nous le fait remarquer Inès « Seuls les actes décident de ce qu’on a voulu ».
En enfer, il est trop tard pour agir ou apporter quelconque modification à nos actes. Nos trois personnages ont eux aussi eu la possibilité de faire des choix mais ont prit des décisions qui les ont conduit à leurs pertes.
Un autre point de l'existentialisme sartrien est la distinction entre le « pour soi » et le « pour autrui »
Le « pour soi» désigne l'être humain possédant une conscience, il est libre de faire des choix. C'est aussi la façon dont on se voit, l'image que l'on a de nous-mêmes. Le « pour autrui », ce sont les autres qui nous voient comme des objets, nous définissent, ils ont leurs propres jugements et nous ne pouvons pas contrôler leurs regards sur nous.
Accueil de la pièce
La première représentation a eu lieu le 27 mai 1944, au théâtre du