analyse Lorsque le FMI, dans son dernier rapport sur la Chine, appelle à une diminution de la part des investissements et du crédit dans la croissance du PIB, il ne fait en réalité ralentir le pas aux nouveaux dirigeants chinois qui ne cessent de tendre un rééquilibrage vers la consommation. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. La part de la consommation intérieure dans le PIB est même plutôt en baisse et elle est aujourd’hui inférieure à 35%, soit le taux le plus faible comparé à celui des autres grandes économies, alors que la part de l’investissement est supérieure à 45%. L'accroissement de la consommation ne peut être créée que par une amélioration des facteurs de production –le travail et le capital et de la productivité. La main-d’œuvre est en train de diminuer, même si sa qualité peut s’améliorer, le taux d’investissement a atteint ses limites, même si sa composition doit changer. Le défi pour la nouvelle direction du pays est donc de pousser des réformes qui amélioreront la productivité. Le danger d’une augmentation trop rapide de la consommation serait que la Chine perde les gains de productivité faite par une politique de réforme ambitieuse, accélérant l’urbanisation et permettant au secteur privé de réaliser son plein potentiel,des économies comme celles du Japon, de la Corée du Sud ou de Taïwan ont amorcé leur rééquilibrage vers la consommation lorsqu’elles ont atteint le niveau de 12000 à 15000 dollars de revenu par habitant, alors que la Chine n‘en est aujourd’hui qu’à 9000 dollars.Ce rééquilibrage ne peut pas être rapide. Si la consommation devait représenter 50% du PIB dans dix ans (au lieu de 35% aujourd’hui), et que l’on part du principe que le taux de croissance moyen des dix prochaines années sera de l’ordre de 6 à 7%, il faudrait que la consommation des ménages augmente de 11% . et donc,La finalité de la réforme à l’horizon 2030 est d’aller vers la société harmonieuse en poursuivant trois objectifs,En premier