Analyse de la communication humoristique dans un cadavre de classe
Analyse de la communication humoristique dans le roman Un cadavre de classe de Robert Soulières
Un cadavre de classe est un roman policier pour la jeunesse où on retrouve les quatre principaux personnages caractérisant ce genre de document. Nous trouvons un suspect, un élève nommé Léo Legrand, un agent qui se croit très futé que l’auteur nomme toujours inspecteur (heureusement qu’il est aidé de l’enquêtrice Élisabeth Chamberland, M. Choquette la victime et le coupable Bay, concierge muet de l’école. L’auteur, Robert Soulières, semble grandement préoccupé par le fait que l’enfant lecteur doit trouver du plaisir à lire. Découvrir l’amour de la lecture en passant par l’humour. Le lecteur n’a pas l’impression de lire, mais de s’amuser en menant une enquête. Il rejoint ici la vision de Daniel Pennac à savoir :
Pour que le jeune ait du plaisir, il utilise l’humour dans les différentes formes de communication. La première forme de communication est l’apparence matérielle du livre objet, puis, le style du récit textuel avec ses figures de styles, la communication du narrateur qui interpelle le lecteur et des personnages du roman, Nous verrons dans ce travail comment toute cette communication se fait dans l’humour et par l’humour.
De l’humour jusqu’à la fin de l’œuvre puisque après avoir employer différents moyens de communication on découvre que le coupable est celui qui communique le moins puisqu’il se fait passer pour muet tout au long du roman
L’humour permet de dédramatiser la situation et probablement d’aller chercher des jeunes qui lisent peu.
La première de couverture avec son titre Un cadavre de classe et la couleur noire et jaune de l’illustration nous laisse présager dès le départ qu’il s’agit d’un roman policier. Probablement un meurtre dans une classe. Le livre a remporté le prix M. Christie 1998… tient c’est un bon départ! À la quatrième de couverture plutôt que de lire un texte promotionnel nous présentant le récit,