Analyse de la "courbe de tes yeux" de paul eluard
- dénotation claire de la courbe : "tour", "courbe", "rond", de la figure géométrique du cercle de l’ondoiement de la courbe.
- connotation poétique : "feuilles", "gouttes de rosées", "les roseaux", "les ailes", "astres", "bateau", "berceau" "danse".
Les yeux sont au centre mais on retrouve aussi les lèvres.
Au vers 4, "et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu", nous avons une proposition subordonnées de condition suivie de "c'est que" au vers 5. Son existence dépend qu'il les ait vus pou pas."C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu" = une interdépendance entre l'amour transmis et le fait d'exister Dans les deux cas, nous avons une négation "je ne sais plus" au vers 4 et "ne m'ont pas" au vers 5;
Nous avons la présence quasi permanent de la figure géométrique du rond et de la courbe qui signifie :
- rond ; figure parfit, il n'y pas de fin et de début. Il s'agit d'une idée d'infini et d'éternité dans le sens de la circularité qui favorise la circularité de la vie grâce à l'amour.
Il y a trois termes qui fonctionne autour de ce poème :
- "le monde" - "les yeux" - "le coeur"
Il y a une synecdote aux vers 1, figure de substitution "la courbe de tes yeux" donc = les yeux et le coeur sont en association, les yeux en relation directe avec le coeur. Les vers 4 et 5 contrastent avec le reste du poème, ils sont plus prosaîques, les mots sont plus courts. Ils marquent la fragilité de cette dépendance et P.Eluard ne vit que par son amour. La femme agit, l'homme est passif, il subit. Dans ce poème, en plus de la femme amante, nous avons la mère avec "berceau" v;3 " ailes"v.8 qui évoquent la mère protectrice, "couvée d'aurore" v.11. Gala est pour Eluard une nouvelle mère : elle l'a fait renaitre. A ces images