Analyse de la lettre 47 des Liaisons dangereuses
Introduction :
Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire de Choderlos Laclos, écrivain français, publié en 1782. Le roman, constitué uniquement de lettres échangées (175 au total), raconte l’histoire de deux libertins: la
Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, qui manipulent et jouent avec les sentiments des autres pour vengeance ou pour pure satisfaction et reconnaissance.
La lettre 47 est destinée à Mme de Merteuil écrite par Valmont. Valmont se trouve en compagnie d’Emilie, courtisane qu’il rencontre de temps à autre et écrit à Merteuil pour lui raconter ses exploits et en profite pour exposer ses talents de libertin (vu qu’il essaie de séduire Mme de Tourvel sans cesser ses agissements de libertin). Axe(s) de lecture :
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La fierté du libertin (se faire voir, s’exposer)
Les plaisirs du libertin et ‘’techniques’’
Découpage du passage :
1) « Je ne vous verrai pas encore aujourd’hui… » → « J’acceptai » : les empêchements du Vicomte.
2) « J’appris, dans ma route, … » → « jusqu'à la résurrection du Hollandais » : le tour joué au Hollandais
3) « Cette complaisance de ma part… » → « Adieu ma belle amie. » : le libertin dans toute sa splendeur
+ adieux.
4) Dernier paragraphe : Le vicomte veut rencontrer la Marquise.
Analyse :
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Le Vicomte ne fait pas un récit neutre, il éprouve un grand plaisir de ce qu'il raconte.
Il met en valeur son ancienne maîtresse. Elle est nommée plusieurs fois (p.124-125). → Importante : Ce personnage est mis en valeur car elle est complice du tour joué au hollandais (Valmont parle en « nous »
p.124) et à Mme de Tourvel. Les adjectifs insistent sur le charme et l'habilité du personnage.
Il dévalorise et montre en revanche du mépris pour son hôte. Il est simplement nommé par son rang administratif ("bourgmestre" magistrat). Sa description est peu élogieuse : emploi d'adjectifs dépréciatifs. Ce personnage est présenté de façon de plus en plus laide. Valmont continue de se