analyse de "la marseillaise"
L’auteur :
Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève.
Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la terreur grâce au succès de son chant.
Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l’ombre sous l’empire et la restauration jusqu’à son décès à Choisy-le-Roi en 1836.
L’origine :
En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi d’Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 Avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ».
Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l’Insurrection des Tuileries le 10 Aout 1792. Son succès est tel qu’il est déclaré chant national le 14 Juillet 1895.
Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise a l’honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle.
La IIIe République (1879) en fait un hymne national et en 1889, une « version officielle » est adoptée par le ministère de la guerre après avis d’une Commission.
En septembre 1944, une circulaire du ministère de l’Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour »célébrer notre libération et nos martyrs ».
Le caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 (article2).
La partition :
En quelques semaines, « l’Hymne des Marseillais » est diffusé en Alsace, sous forme manuscrite ou imprimée, puis il est repris par de nombreux éditeurs parisiens. Le caractère anonyme des premières éditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutôt médiocre, en ai tété réellement l’auteur.
Il n’existe pas de version unique de la Marseillaise qui, des le début, a été mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la