ANALYSE COMMERCIALE

I) Les données du Marché

De nos jours, le désir des consommateurs envers des produits bio est réel. En effet, ces derniers se tournent de plus en plus vers une consommation biologique, qui assure la traçabilité et la certification d’un produit de qualité. Cependant, pour la réglementation en vigueur, les règles commerciales et les aspects techniques sont précis et doivent être respectés. De plus, le marché des vins rosés est en pleine explosion en France, il a même dépassé le marché des vins blancs en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) en terme de chiffre d’affaires depuis 2009. Les vins bio MDD commencent eux juste à se développer.

A) Le Marché des Vins Bio

En ce moment, c’est la poule aux œufs d’or, rare et recherchée. La production de vins bio peine à satisfaire une demande en constante progression. Et ce, malgré le doublement de la superficie du vignoble au cours des trois dernières années. La hausse est générale, elle provient des Pays du Nord de l’Europe et depuis peu de leurs homologues français. Car nos compatriotes ne boudent plus leur plaisir. Selon le baromètre CSA, les vins dits bio ont séduit en 2006 seulement 6 % des consommateurs de vins, 11 % en 2008 et encore plus spectaculaire avec 18 % en 2009 (voir tableau en Annexes), soit un triplement en seulement trois ans. On voit bien donc ici l’engouement élevé pour cette catégorie de vins. Parmi eux, 29 % sont acheteurs depuis moins d’un an, donc avec ce pourcentage les vins bio sont ceux qui recrutent le plus de nouveaux adeptes, les enseignes d’hypers et de supers ont senti le vent tourner et se mettent à développer considérablement leurs assortiments. Reste que les disponibilités en vins bio ne sont pas à la hauteur des besoins. Certes, la superficie du vignoble n’a pas encore atteint la taille requise pour approvisionner le circuit en quantité. Mais un autre facteur rentre en jeu, les vignobles conduits en bio sont généralement de petites