JACQUART Léa

Analyse de pratique 1, stage 4

Je suis dans la chambre d’une patiente dans un service d’hospitalisation complète en psychiatrie d’une clinique.

Nous sommes en fin d’après midi. Je fais face a une patiente en détresse psychologique et avec un comportement suicidaires (idées noires). Elle me fait par de son mal être, et tombe en sanglots.

Mme X agée de 40 ans est entrée le 19/03 a la clinique X dans notre service d’hospitalisation complète pour troubles anxieux et dépressif mixte. Cette patiente âgée de 40 ans est hospitalisée depuis 10 ans pour troubles bipolaires. Depuis 4 ans elle souffre d’un deuil pathologique (décès de sa sœur) avec des hallucinations. La patiente a déjà fait plusieurs tentatives de suicide médicamenteuse, défenestration…
Au tour des médicaments (qui se prennent en salle de garde) vers 17h , Mme X n’est pas comme d’habitude. Habituellement souriante, elle entre dans la salle de garde, les yeux rouges, le regard fuyant et ne répondant pas aux questions de l’infirmière « qu’est ce qui ce passe ?». Je propose donc a Mme de la suivre en chambre pour discuter si elle le désire, et elle accepte.
En chambre, je n’ai pas besoin de poser de questions, la patiente tombe en larmes et se livre directement. Elle m’explique donc que rien ne va que ses médicaments la fatigue plus qu’autre chose et qu’elle ne voit plus d’intérêt a être ici. Aussi elle trouve que trop de problèmes extérieurs interfèrent dans sa prise en charge (endettements, jugement au tribunal, prise de cannabis…). Face a cette patiente complètement démuni, j’essai de la rassurer , en commençant par lui expliquer que ses antidépresseurs ont un effet retard sur son psychique et la fatigue d’avantage. Aussi je lui conseil d’en parler au psychiatre. Elle me répond donc que ca a déjà été fait et que personne ne l’écoute. Elle continu en me disant que « c’est dans ses moments la qu’elle a envie de se foutre en l’air ». Voyant des idées noires/suicidaires, et un