Analyse de pratique curarisation
2012-2015
Semestre N°3
Analyse de pratique professionnelle N°4
Le réveil d’un patient encore curarisé
Anne BRETHEREAU
Institut de formation en soins infirmiers
10, rue Marcel Proust
22027 Saint-Brieuc cedex
Typologie du stage
J’effectue un stage de 10 semaines du 12 novembre 2013 au 31 janvier 2014, en salle de surveillance post interventionnel (SSPI) Il s’agit d’un service ou les patients, sortants du bloc opératoire, sont placés sous surveillance pendant une durée définit selon les protocoles des chirurgiens et des médecins anesthésistes à la clinique Jeanne d’Arc, 9, rue du vieux séminaire à Saint Brieuc.
Le bloc opératoire de la clinique Jeanne d’Arc est spécialisé dans la chirurgie de l’orthopédie, l’ORL, l’ophtalmologie, et la stomatologie. La salle de réveil est composée de dix postes. Ces postes comportent, les appareils de surveillances (tension, saturation..) un respirateur, un aspirateur.
Présentation du contexte
Il est 14h en salle de réveil, un patient opéré du genou sous anesthésie générale va bientôt sortir du bloc opératoire, nous décidons avec l’infirmière qui avec moi que je vais le prendre en charge. Le patient arrive en salle de réveil encore endormis et intubé accompagné de l’interne en anesthésie et d’une infirmière. L’interne nous fait les transmissions de ce qu’il s’est passé au bloc, ce qu’il a reçu comme drogues (curares, produits anesthésiant, antidouleurs..) et les consignes pour la suite du réveil.
Introduction
Dans le cadre de la validation du stage j’ai décidé de réaliser mon analyse de pratique sur le réveil d’un patient encore curarisé.
Cette situation m’a étonné car le patient commençait à se réveiller alors qu’il était encore curarisé, cela s’appelle la curarisation résiduelle.
Les curares font partie d’une famille de médicaments anesthésiques administrés dans le cadre d’anesthésies générales, ces médicaments agissent en bloquant la transmission de messages entre les nerfs et les