ANALYSE DE PRATIQUE IFSI S1
Janvier 2014
1) La situation
Au cours, de ma troisième semaine de stage, l’infirmier m’a proposé de réaliser les injections d’insuline à une patiente souffrant d’un diabète de type II de 87 ans, hospitalisée en soins de suite et de réadaptation à la suite d’une fracture du péroné gauche.
J’avais déjà assisté plusieurs fois à ce genre de soin qu’il m’avait expliqué en détail, par conséquent il m’a laissée opérer en me regardant faire.
Il m’avait indiqué qu’il me laisserait faire au cours de ma troisième semaine, je me suis donc renseignée sur la maladie.
Quelques informations sur ce type de diabète
Auparavant, je m’étais informée grâce au site internet de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) sur cette pathologie, appelée également Diabète Non Insulino-Dépendant (DNID).
Le diabète de type 2 résulte d’un défaut de production de l’insuline, c'est-à-dire d’une inadaptation de la production d’insuline (la carence en insuline, qui provient d’un défaut des cellules insulino-sécrétrices du pancréas) dont l’action sur les tissus devenus résistants à cette hormone (la résistance à l’insuline). Autrement dit, l’insuline continue à être sécrétée par les cellules bêta du pancréas, mais en quantité insuffisante face à une demande accrue, le plus souvent par l’obésité et la sédentarité. La résistance à l’action de l’insuline explique que l’hormone ne parvienne plus à assurer l’entrée du glucose dans les cellules et son utilisation. Il en résulte des dysfonctionnements cellulaires, le glucose étant le principal "carburant" des cellules dans les conditions habituelles de vie.
Le diabète de type 2 peut affecter un individu pendant de nombreuses années sans qu’aucun symptôme ne laisse supposer l’existence de la maladie. Les signes cliniques, une soif excessive (polydipsie), des urines abondantes (polyurie), voire des infections récidivantes, une fatigue anormale, n’apparaissent qu’à un stade déjà avancé de la faillite du