Analyse de pratique infirmier
Homme hospitalisé depuis 43 jours en réanimation pour complications suite à une insuffisance respiratoire chronique. Il est diabétique insulinodépendant depuis 5 ans, tabagisme chronique depuis ses 20 ans. Il a été trachéotomisé car il ne tolère pas l’absence de respirateur. (Intolérance au sevrage de la ventilation assistée). Depuis sa trachéotomie, il est alimenté par voie entèrale. La veille premier essai d’alimentation parentérale qui a été un succès (bonne déglutition, pas de signe d’étouffement.) Durant la première journée où je travaille, l’homme mange quelques yaourts et des aliments en purée, tout se passe bien. Cependant, quand je surveille sa glycémie capillaire je constate qu’elle ne cesse d’augmenter. En fin de matinée, elle est déjà à 2,5 grammes/L. J’ai une prescription médicale qui m’autorise à faire de l’Insuline en cas d’hyperglycémie. Ainsi, avant de préparer la seringue électrique à l’infirmière, je vais l’a voir pour l’informer de la glycémie élevée et répétitive de la personne soignée. (J’ai repris une glycémie une heure après et elle n’avait pas diminué et atteignait presque les 3grammes).
L’infirmière m’autorise à préparer la seringue électrique et je lui indique le débit que je vais mettre pour commencer. Elle me donne son accord. Durant la journée, la glycémie ne baisse pas car la personne soignée continue de manger et de boire sucrée (elle est autorisée car elle présente une dénutrition, a un capital veineux faible et fragile et le nutritionniste doit venir le lendemain).
Ainsi, en fin de journée l’infirmière me demande de monter l’insuline à 2UI/H. Je vérifie la dernière glycémie au tour de 19h et je constate que la glycémie a un peu baissé. J’effectue les transmissions en signalant à l’infirmière que la glycémie est restée élevée toute la journée.
Le lendemain matin, l’infirmière de nuit me prévient que durant la nuit l’homme a fait une hypoglycémie importante. On lui a expliqué que lors du dernier repas vers 18h, la