Analyse de pratique

Injection d’une héparine à bas poids moléculaires

Lieu :
Stage fait en MCO au sein de l’unité de médecine E dite polyvalente et contenant une vingtaine de chambre dont une chambre carcérale. Ce service soigne des patients atteint de poly pathologie mais aussi des personnes âgées suite à une chute ainsi que des infections. L’injection a été faite dans l’après-midi dans la chambre du patient où j’étais seul avec lui.

Présentation du patient :
Mr P. a 36 ans, hospitalisé suite à un malaise sur la voie publique (crise d’épilepsie). C’est une personne SDF, alcoolo-dépendant et présentant des antécédents d’hépatite, de pancréatite et d’épilepsie (pour lequel il suit un traitement de Dépakine). Lors de son séjour en médecine E Mr P. souffre de désorientation et de trémulation (conséquence du sevrage alcoolique), d’incontinence urinaire et d’une septicémie d’origine urinaire. C’est un patient subissant une perte partielle de l’autonomie mais ayant toujours la capacité de communiquer.
Situation réalisée : Injection de Lovenox 0.4 mg :

Je me renseigne auprès du tableau de planification pour savoir quel type de soin réalisé, il s’agit d’une injection d’anticoagulant, je me rend donc auprès du dossier du patient afin de vérifier le nom, le dosage et l’heure où ce dernier est prescrit. Je fais un lavage simple des mains pour ensuite prendre un plateau, y déposer le lovenox après avoir vérifié la DLC et le dosage, j’imbibe une lingette non stérile de chlorexidrine et je fini par prendre une boite jaune pour seringues usagées.
Je rentre avec mon plateau dans la chambre de Mr P. après qu’il m’ai autorisé à y entrer (je ne me présente pas car ce n’est pas la première fois que je vois ce patient dans mon service) . Je lui demande s’il a passé une bonne mâtiné, il me répond que oui, s’il se sent douloureux et me répond que non tout vas bien aujourd’hui. Je dépose mon plateau sur la tablette du patient puis me frictionne les mains