Repas thérapeutique# :

Mr N étant un des deux patients que j’ai pris en charge, je l’accompagne pour ces gestes de la vie quotidienne, activités et repas thérapeutique.
Mr N passe régulièrement un temps en chambre afin de se poser avant le repas, en accord avec l’équipe afin qu’il puisse se tenir lors du repas.
Mais ce jour ci, Mr N semblait angoissé, et après le petit déjeuner, il me disait qu’il avait besoin d’être contenu et voulait même être attaché au fauteuil. Je lui ai dis qu’il n’était pas possible qu’il soit attaché à un fauteuil# l’équipe et le médecin jugeant que ce n’était pas la meilleure solution. Je lui suggère donc qu’il passe un temps en chambre pour se rassurer, il me répondit ou qu’il préférait qu’il ne voulait pas aller dans le service. Je laisse donc dans sa chambre lui promettant de passer le voir régulièrement. Ce que j’ai fait mais il ne voulait pas sortir de sa chambre.
Je lui parle de l’heure du déjeuner qui approche, il me répondit qu’il ne souhaitait pas aller manger avec les autres patients mais seul après le service du repas. Cela m’interpelle et je me demande pourquoi ce jour il est bien plus angoissé que d’habitude.
En discutant un peu avec je m’aperçois qu’il attendait la visite de ses parents la veille et qu’ils n’étaient pas venue, je le rassure en lui expliquant qu’ils avaient certainement eu un empêchement et que j’allais me renseigner à l’infirmière du service pour en savoir plus.
En effet Mr N a la visite de ses parents tout les 15 jours, le jeudi habituellement, on était vendredi.
Je vais donc parler à l’équipe de l’angoisse de Mr N, qui me fait par que la maman avait appelé en expliquant qu’elle repoussait la visite d’une semaine. Je leur fait également part du désir de Mr N de ne pas manger en salle à manger en même temps que tout le monde, ne pouvant prendre l’initiative de cette décision.
L’équipe me fait par que ce n’est pas une solution et qu’il faut qu’il vienne à table en même temps que tout le monde. Et