Analyse de pratique prélèvement veineux
Lors de mon stage en cabinet libéral j’ai eu l’occasion d’observer ma tutrice effectuer un prélèvement veineux sur une personne « difficile à piquer ». Ce soin est pratiqué sur Monsieur B en vue d’un bilan sanguin concernant la coagulation sanguine. Monsieur B est un patient de 86 ans sous Previscan®, ATCD : - HTA traitée - insuffisance cardiaque - OAP (œdème aigu pulmonaire) - pontage coronarien
Laquelle ? Le prélèvement veineux vise à recueillir un échantillon de sang d’une veine superficielle dans un ou plusieurs tubes en vue d’être examiné en laboratoire. Une veine superficielle visible et aisée d’accès est ponctionnée avec une aiguille stérile. Le choix se porte naturellement chez l’adulte sur le bras (veine basilique ou céphalique), ou sur le dos de la main. Selon les examens prescrits, le patient peut être amené à respecter diverses consignes, être à jeun par exemples pour des examens biochimiques comme la glycémie. Pour la surveillance du TP INR le patient n’est pas obligé d’être à jeun. Cet examen se fait de manière aseptique, la présence d’un germe peut provoquer une infection locale, voire une réaction inflammatoire de la veine. Le risque pour l’infirmier concernant ce soin est de se piquer avec l’aiguille usagée (accident avec exposition au sang). Pour quelle demande ? Soin sur prescription médicale du cardiologue de Monsieur B en ce qui concerne la surveillance de sa coagulation sanguine et la posologie du Previscan®. La posologie de ce médicament est adaptée avec précision par le médecin en fonction du résultat d'analyses de sang régulières : un INR trop bas traduit une action insuffisante et un risque de caillot sanguin ; un INR trop élevé traduit un surdosage et un risque d'hémorragie. Dans la majorité des cas, l'INR recherché doit être compris entre 2 et 3. En relation avec qui ? Avec le cardiologue qui prescrit la prise de sang, Monsieur B, son épouse, l’infirmière et moi-même. Les