Analyse de pratique S5 service de psychiatrie
Situations ou activités vues ou réalisées : Suite à la préparation des chariots de linges propres et sales, l’AS, l’IDE en charge des bains ce jour ainsi que moi-même commencent le tour pour les aides partielles à la douche des patients en zone ouverte. Arrivé à la chambre n°17, l’IDE et moi nous apprêtons à accompagner Mme F à la douche. Nous frappons donc à la porte et nous présentons à elle par la suite. Nous lui disons de bien vouloir se lever du lit afin de pouvoir la doucher. Cette dernière refuse de se lever en se plaignant d’avoir peu dormi hier soir et souhaiterait pouvoir se reposer d’avantage. Après quelques tentatives infructueuses de la persuader de se lever, l’IDE enlève la couverture et le drap de la patiente avant de la tirer du lit.
Observations et étonnement : Mme F est connue du service pour « sa lenteur » psychomotrice, particulièrement au moment des bains, des prises médicamenteuses et du repas. En effet sans stimulation de la part des soignants, Mme F met environs 1h30 pour se doucher, se qui perturbe l’organisation du service entier pour les autres soins, en particulier la prise de médicaments et le petit déjeunez. Ce qui a eu pour conséquence un décalage non négligeable de sa programmation de soins, en particuliers le petit déjeuner car elle fini en retard ses soins d’hygiènes, et met beaucoup de temps à prendre ses médicaments. Dans ce contexte, sachant ses capacités psychomotrices, et l’organisation du service dans les programmations de soins, comment concilier bientraitance et respect de la programmation des soins ? Doit-on nous réorganiser pour convenir au désir de la patiente ? Ou est- ce la patiente qui doit s’adapter à l’organisation du service ?
Analyses de la problématique :
Bientraitance :
La notion de bientraitance apparaît peu maîtrisée en matière de conceptualisation juridique. Néologisme relativement récent, apparaît peu