Analyse de pratique
La relation avec le patient fait partie à part entière des actes de soins. C’est un des outils de travail de l’infirmier.
La relation a toujours été une dimension dans les actes de soins.
Les décrets relatifs au métier d’infirmier mentionne bien sur la relation soignant/soigné. La loi évoque les notions d’aide, de soutien psychologique, d’écoute, d’entretien d’accueil, d’accompagnement…
La relation soignant/soigné n’est pas une relation anodine, elle ne s’improvise pas. Elle nécessite donc un apprentissage, au risque de devenir néfaste tant pour le soignant que pour le soigné. La relation soignant/ soigné, quand elle devient néfaste on parle de soi-niant, soi-nié !
I. De la communication à la relation.
Toute relation telle qu’elle soit, commence par la communication.
Donc communiqué = mettre en commun un contenu. Il y a celui qu’il transmet et celui qu’il reçoit. Un émetteur encode un message, un récepteur décode le message et y répond. Dans toute situation de communication, 6 éléments entre en compte : * Un émetteur * Un récepteur * Un message * Un code * Un canal * Un contexte
La différence entre le code et le canal c’est : le code c’est la manière dont le message est exprimé et le canal comment il est transmis (ex : la voix, une feuille…)
Il n’est pas facile de bien communiquer et donc d’établir une bonne relation. Dans toute situation de communication, il y a des éléments perturbateurs. Il y a des filtres et des éléments parasites qui peuvent entrainer un échec de la communication. C’est éléments perturbateurs peuvent être les aprioris, les préjugés du récepteur.
Entre ce que l’émetteur a envie de dire et ce que le récepteur va réellement intégrer, il y a une différence importante.
On parle de communication mais aussi de méta-communication. La méta-communication correspond à la façon de communiquer qui définit le type de relation à l’autre.
La façon de communiquer influence le type