ANALYSE DE PRATIQUE

Lors de ma deuxième semaine de stage, j’ai été accueillie par le service de médecine préventive. A cette période de l’année le personnel hospitalier à la possibilité de venir se faire vacciner[1] gratuitement contre la grippe saisonnière. Cela consiste à administrer une quantité d’agents pathogènes vivants à l’activité atténuée. Le système immunitaire a ainsi la possibilité de fabriquer des anticorps adaptés, qui ensuite, en cas de nouvelle infection, se tiennent prêt à répondre et à éliminer les agents pathogènes de façon rapides et sans signes extérieurs de la maladie. L’intérêt d’une vaccination pour le personnel hospitalier, est d’éviter la contamination des personnes immunodéprimées et est aussi, une prévention des arrêts maladie. Dès mon premier matin, j’ai donc pu, après avoir observé l’infirmière, réaliser ma première injection de vaccin en intra musculaire. Peu de temps après, une jeune femme arrive pour se faire vacciner. Nous lui demandons s’il elle a déjà effectué ce vaccin les années précédentes, pour savoir si en tant qu’infirmière nous pouvions réaliser cet acte. Puis, je me présente, en lui précisant mon statut d’étudiante première année afin de lui demander si elle accepte que je lui fasse l’injection. La jeune femme accepte et ajoute « si tu me fais mal, je tape »dans un premier temps je ne me suis focalisée sur le « oui », mais en préparant mon matériel plusieurs sentiments on commencés à surgir et je me suis demandée pourquoi je ressentais ça alors que mon soin précédent s’était très bien passé. Ces mots m’ont rendu incertaine de mon geste.

Comment bien réaliser mon soin dans ce contexte ? Pourquoi étais je si mal a l’aise ?

En effet, pour me permettre de réaliser ce vaccin correctement, j’ai occulté totalement la personne et ce qu’elle m’avait dit. Je me rends compte que je me suis centrée sur la technique afin de fuir cette situation. Durant ce premier semestre