Analyse de pratique
La prise en charge de Mme CE nécessitait de lui faire une ponction artérielle afin de constater les signes biologiques d’une hypercapnie ou d’une hypoxie.
Auparavant afin de réaliser un bilan biologique et de lui administrer des médicaments en intraveineux j’ai dû lui poser une voie veineuse périphérique.
La patiente avait été hospitalisée durant l’été en pneumologie, elle avait déjà eu ce type de soins, elle se sentait nerveuse car elle disait détester les piqures particulièrement les voies veineuses et les gazométries.
De plus elle était perturbée quand elle vit que sur ma blouse que je suis étudiant infirmier.
Elle s’interrogea sur ma pratique me demandant si j’avais suffisamment d’expérience pour réaliser ce type de soins.
Elle me conta son expérience qu’elle jugea fortement désagréable et douloureuse qu’elle avait vécu durant sa précédente hospitalisation.
Elle me dit qu’une étudiante infirmière devait lui poser une voie veineuse et lui faire une gazométrie mais qu’elle avait complétement ratée son soin et qu’elle lui avait fait très mal.
J’étais en stage aux ***** depuis deux semaines, je me sentais aguerries au niveau de ma technique concernant la pose de voie veineuse, mais je me sentais moins à mon aise en ce qui concerne les gazométries.
Je décidais de ne rien montrer et de poser des questions à ma patiente afin de la rassurer et de détourner son intention sur les soins à réaliser.
Je pris mon temps pour installer mon matériel nécessaire à la réalisation de mes soins tout en sachant qu’une bonne ergonomie était un gage de réussite.
Une fois mon matériel installé, je repérais la veine sur laquelle j’allais poser ma voie.
Je continuais a parler avec Mme CE car j’avais remarqué que de lui parler contribué à rendre le soin moins anxiogène.
Mon asepsie en quatre temps faites je piquais la patiente tout en continuant à lui parler.
Elle fut surprise de n’avoir rien senti et surtout de n’avoir ressenti aucune douleur.
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