analyse de pratique
La situation se passe sur le quart du matin dans un service d’admission en psychiatrie. J’arrive dans le service à 7h, je me rends dans le bureau infirmier pour les transmissions. J’apprends que la veille, dans l’après midi le service a admis un nouveau patient : Mr C.
Mr C. est un homme schizophrène de 35ans sans femme, sans enfants. La schizophrénie est un trouble appartenant à la catégorie diagnostique des psychoses délirantes chroniques ; elle est principalement marquée par des idées délirantes, reflet d’une perte du contact vital avec la réalité, et une dissociation, véritable dislocation de la vie psychique (cognitive et affective).
Il est actuellement en crise de délire aigue et présente un gros risque d’auto-agressivité ainsi qu’un risque hétéro-agressif. (Agressivité envers lui-même ou envers les autres) C’est pourquoi Mr C. a été admis dans une chambre d’isolement. Cette chambre est aménagée d’un lit en mousse ainsi que d’un pot de chambre. Il n’y a rien d’autre afin d’assurer la sécurité des patients en crises. De plus, à cause de son agitation, une prescription de contention a été prescrite afin d’assurer sa sécurité. Cette prescription n’est pas sans répercussions et engage la responsabilité de l’équipe pluridisciplinaire et donc celle de l’infirmière.
Le service d’admission accueille des patients présentant une pathologie psychiatrique aiguë nécessitant, pour un temps limité, des soins et une surveillance médicale constante (24h/24). La prise en charge dans ce service fait intervenir une équipe multidisciplinaire et s’appuie sur des techniques qui tiennent compte du patient dans sa globalité et permette une évaluation complète de sa situation :
Bilan psychologique
Bilan social
Mise en place de soins personnalisés (entretient infirmiers, médiation thérapeutique…)
Il existe trois types d’hospitalisation :
Hospitalisation libre. (HL)
Le patient est hospitalisé avec son consentement. Son admission a lieu dans