Analyse de pratique : Communication avec un patient dans un acte de soin spécifique.
Un patient, âgé de 66 ans, était hospitalisé pour décompensation cardiaque, devait resté alité d’après la prescription médicale. Le patient présentait un fort risque de thrombose et d’embolie pulmonaire.
Nous étions chargées, l’infirmière et moi de faire des prélèvements sanguins dans le cadre de son suivi médical.
Quand nous sommes arrivées dans la chambre du patient, il était 8h15, le petit déjeuner avait été servi et débarrassé. Le patient s’était levé pour aller aux toilettes et l’aide soignante au moment de reprendre la plateau a vu le patient se recoucher après être allé aux toilettes. Après avoir conseillé le patient de ne pas se lever, elle a relaté à l’infirmière le fait dans le couloir.
Après avoir vérifié la prescription médicale, préparé les tubes de prélèvement sanguins et le matériel nécessaire pour faire la prise de sang, nous sommes entrées dans la chambre du patient. J’étais chargée de faire les prélèvements. Le patient était assis dans son lit et se reposait. L’infirmière a annoncé au patient pourquoi nous entrions dans sa chambre et lui a demandé s’il s’était levé. Il a répondu que oui. L’infirmière lui a alors demandé s’il avait bien compris qu’il lui était fortement déconseillé de se lever. Il nous a alors répondu :
« le traitement que j’ai empêche la formation de caillot, alors il n’y a pas de danger à me lever» . L’infirmière a essayé de le convaincre que le risque était malgré tout important et que tant que les examens et analyses biologiques n’excluaient pas le risque de thrombose, il valait mieux respecter la prescription du médecin. Le patient n’a manifestement pas paru convaincu, il écoutait mais a très vite arboré une attitude de repli sur lui-même en ferment les yeux, tout en restant très calme. Devant cette attitude, l’infirmière n’a pas insisté.
Je lui ai demandé s’il acceptait que je lui fasse les prélèvements sanguins en