Analyse de presse article le pen
1- Un récit fictif et subjectif On ne saurait analyser la subjectivité du discours médiatique sans distinguer le discours du journaliste de celui des sources citées. Bien qu'il s'agisse d'une chronique de fiction, nous ne relevons aucune forme de parole rapportée. Il s'agit d'un article où seul le récit du journaliste est présent. Nous pouvons noter, en revanche, que le journaliste décrit et rapporte plusieurs réactions fictives des acteurs politiques. En effet, il laisse présupposer que Marine Le Pen serait "enfin débarrassée" de la mort de son père (FN). (Dernière ligne du 6 ème paragraphe) et marcherait «droite, seule avec sa douleur [...]. Elle n’en pouvait plus des saillies transgressives [...]» paragraphe 7 et 8. Il décrit également les actions de Claude Guéant et de Patrick Buisson jouant des rôles de «serre-livres», prononçant le message officiel, du président Nicolas Sarkozy, en l’honneur du "disparu". Deuxième élément, le procédé d'induction, mis en oeuvre par le journaliste, nous conduit à penser que cet article porte des éléments subjectifs. Rappelons que le raisonnement par induction, consiste à partir du particulier, d'un fait précis pour généraliser et parler de façon générale. Il s'agit d'un raisonnement pas objectif ni rationnel, dans la mesure où, il ne prouve rien rationnellement. Contrairement à la déduction, qui consiste à partir du général pour aller vers le particulier, et qui permet réellement d'argumenter puisqu'elle s'appuie sur des principes, rationnels, objectifs, logiques - démonstratifs et/ou réfutables en raison. Dans cette chronique, le chroniqueur part de la mort fictif de Jean-Marie Le Pen pour parler des élections présidentielles et de l'avenir politique de la France. " On est le 15 mars 2012 […] Jean-Marie Le Pen a succombé à un infarctus lors d'un débat télévisé." 1er paragraphe – 1ère ligne Par ailleurs, Nous pouvons relever, à de nombreuses reprises, que le locuteur parle aux noms des