J’ai été amené à réalisé mon dernier stage de l’année au sein d’une crèche hospitalière, dans la section des Lucioles destinée à accueillir des enfants entre 2 mois et demi à 10 mois environ. Nous étions un mardi, en début d’après midi, l’horloge indiquait 13h30. Il faisait bon dehors, cela apportait un peu de douceur dans la pièce ou l’on se trouvait, les auxiliaires de puéricultrice et moi-même, avec les enfants qui venaient de finir leur repas. Je finissais alors de faire mes dernières transmissions écrites concernant les repas avant de m’occuper du traitement à administrer à 13h30 à l’un des enfants que je pris en ma charge depuis le début de mon stage. Il s’agissait d’un jeune garçon de 10 mois, se prénommant N.T, très calme mais assez réactif. Il participe avec plaisir aux activités qu’on lui propose, et rentre en communication avec l’adulte dès lors qu’on le stimule. Cet enfant a eu un rhume quelques jours auparavant, qui s’est vite transformé en infection conduisant au diagnostic d’une bronchiolite. T.N présentait une gêne pour la respiration, il avait des sifflements lors de l’expiration, ainsi que des ronflements lors du sommeil. Ce fut le 3ème cas de bronchiolite au sein de la crèche depuis mon arrivée. Je devais donc, après validation de l’ordonnance, administrer de la ventoline® 2 bouffées en nébulisation à l’aide d’un baby haler. C’était son 3ème jour de traitement. L’environnement était propice pour le soin. N.T était à ce moment là, à plat ventre sur le tapis d’éveil entrain de saisir la tétine qui n’était pas le sien. Je pris d’abord le temps d’installer mon matériel avant d’aller voir N.T. Je m’approchais et m’accroupissait près de lui pour être à son niveau. Je le vis me regarder et faire un petit sourire. Je posais une main sur son dos pour le caresser, et aussitôt il gazouillait en agitant ses jambes. Je le pris alors dans mes bras, avec un sourire aux lèvres, je lui ai murmuré près de son oreille, ou plutôt lui ai