Analyse de spectacle : sfumato
Le 25 janvier 2013 à la MC2
1) Présentation de la pièce
« Sfumato » est une chorégraphie de Rachid Ouramdane créée en septembre 2012 à la Biennale de la danse de Lyon pour sept danseurs. C’est une création qui est partie de l’eau.
En effet, lors d’un voyage au Vietnam qu’il a fait, il a découvert un « village en passe d’être enseveli par les eaux ». Et « une copie conforme de ce dernier était en train d’être construite pour reloger les gens ». Ouramdane s’est alors questionné sur « le potentiel destructeur de l’eau », sur les nombreux tsunamis, noyades et autres phénomènes provoqués par l’eau. Et cela l’a conduit à interroger « la disparition des territoires, l’exil dans des lieux inconnus pour fuir une situation insoutenable et les souvenirs qui s’y agrègent ». Et c’est ce travail qui a constitué une trame à ce spectacle. Ainsi que la technique picturale « Sfumato ». C’est de là que nous est parvenu « une série de tableaux floutés où les frontières des corps se diluent » avec la fumée.
Il s’agit donc d’une œuvre contemporaine qui s’interroge sur les problèmes écologique actuels et qui porte un message engagé.
2) Autour de la danse et des danseurs * Le décor
Lorsque la pièce commence, nous apercevons une scène qui a seulement des coulisses à gauche et où à droite se trouve un mur. Cette dernière contient un piano avec un tabouret et il sort de la fumée des coulisses et de derrière des danseurs sur la scène. A ce moment je ne sais pas si c’est parce que j’ai trop longtemps regardé les danseurs ou s’il y a eu une projection mais j’ai aperçu l’un des danseurs dans la fumée. Puis cette dernière c’est répandu de partout dans la salle. Cette fumée dérange, autant par l’odeur que par la vue puisqu’elle trouble la vision.
Plus tard dans le spectacle, nous avons eu la surprise de découvrir de la pluie sur scène et celle-ci est tombée assez longtemps pour inonder le plateau et permettre tout