Analyse de texte corneille
Introduction : Corneille (1606-1684) est un auteur qui à d'abord écrit des comédies comme Mélite, des tragi-comédie comme Le Cid (1637) et enfin, à la fin de sa vie, des tragédies comme Horace, Suréna.Ses tragédie ont la particularité d'avoir un DILEMME CORNEILLIEN qui signifie un dilemme très compliqué où les deux options sont très difficiles à choisir : Dans Le Cid, par exemple, il a à choisir entre l'honneur familial ou l'amour.Une tragi-comédie est une pièce où il y a beaucoup de péripétie tragique mais l'issue est heureuse.
L'Illusion comique date de 1635, durant la période baroque, qui a précédé au classicisme.
Le Classicisme est très compliqué alors que le Baroque est assez libre. Il a republié la pièce en 1660 en changeant le côté baroque en classique.
On pourrait poser comme problématique : Comment cet extrait de dénouement montre t'il les pouvoirs de l'illusion théâtrale et fait il l'éloge du théâtre et du métier de comédien ? En quoi cette scène est elle bien une scène de dénouement ?
ALCANDRE MANIPULATEUR ET DOUBLE DU DRAMATURGE :
Il attise la douleur de Pridamant. Dans sa première réplique, il insiste sur les aléas de la fortune. Pour cela, il s'appuie sur une métaphore pour reprendre le mythe antique de la fortune, qui était une déesse aveugle qui faisait tourner une roue. Ici, on est dès le début de cette scène dans l’esthétique baroque car on utilise beaucoup d'images et l'idée que rien n'est sûr ni stable dans l'univers. Le fait de dire « ainsi de notre espoir la fortune se joue » est une phrase au présent de vérité générale qui signifie que c'est une loi de la nature et qu’on n’est jamais sûr de l'avenir. Dans le vers 2, il y a un jeu d'antithèse entre « s'élève » et « s'abaisse » : on retrouve le même jeu d'antithèse au vers 4 entre « bonheur » et « revers ». La fortune est alors toujours personnifiée.
On peut dire qu'Alcandre essaie d'augmenter la douleur de Pridamant dans la premièreréplique