Analyse de texte Emile Zola J'accuse
Tout d’abord, ce texte d’Emile Zola, parut dans le journal L’Aurore, est un réquisitoire, à savoir une plaidoirie contre l’injustice faite envers Dreyfus durant les années 1890.
Cet extrait du document original « J’accuse » est constitué d’une argumentation directe, Emile Zola ne fait pas passer son message à travers une histoire fictive. De plus, l’auteur s’adresse directement et explicitement au Président, on peut voir cette citation de son destinataire principal à la premiere ligne du troisième paragraphe « monsieur le Président », il l’interpelle. Puis plus dans le détail et implicitement il s’adresse au peuple français, il les cite mais très rarement « honnêtes gens ». Ensuite Emile Zola cite les personnes qu’il cherche à remettre en cause dans son réquisitoire, leur jugement, et cela de plusieurs façons.«L’état-major» on peut y voir ici une autre façon de parler des forces militaires dont Dreyfus est l’un des capitaines, « ils » un pronom indéfini qui est implicite, ou encore « Commandant du Paty de Clam » qui lui est cité très explicitement. Dans cet extrait le thème principal de l’argumentation d’Emile Z. est la contestation du contenu et de la conclusion du procès à l’encontre de Dreyfus. Dans le premier paragraphe l’auteur tourne en ridicule les chefs d’accusation retenus contre D. « on nous avait parlé de quatorze chefs d’accusations ; nous n’en trouvons qu’une seule en fin de compte », puis dans le second paragraphe il insiste sur l’absurdité et la légèreté des preuves avancées et de l’une d’entre elle en particulier « le bordereau ».
Quels sont les moyens qu’Emile Zola utilise pour appuyer son argumentation ? Zola critique l’acte d’accusation, retenu contre Dreyfus, à travers la phrase « Ah ! le néant de cet acte d’accusation », il choisit une hyperbole qui lui permet d’exagérer nettement pour mieux convaincre ses