Analyse de texte : la sibylle
1817 mots
8 pages
L’extrait que je vais analyser aujourd’hui est un passage tiré de la nouvelle Donna Claudia du recueil de nouvelles La Sibylle écrit par Jacques Mercanton et publié en 1967. Je ne vais pas m'attarder sur la vie de l'auteur, car les éléments biographiques les plus importants ont déjà été donnés durant l'analyse précédente. La Sibylle est composée de 8 nouvelles, où le narrateur raconte ses différentes expériences vécues en Italie. Un pays qui est présent du début jusqu'à la fin du recueil et qui est marqué par la mort. La deuxième nouvelle, Donna Claudia, d'où est tiré mon passage relate la vie d'un vieux couple italien qui a pour habitude de prendre de jeunes lectrices à leur service. Un jour, une dénommée Sylvia Ronconi est choisi par Donna Claudia pour être à son service comme lectrice. Donna Claudia partonnait un pensionnat de religieux à Vicence (nord-est) et c'est de ce pensionnat que Sylvia est arrivé. Même si Giorgio, le mari de Donna Claudia, était contre cette présence étrangère dans la maison, il se laissa finalement séduire par l'idée d'avoir un visage jeune auprès d'eux, consolation d'un ménage qui n'eut aucun enfant. Les débuts de la jeune lectrice furent très encouragents et cela eut pour conséquence une autorité moins pesante sur l'entourage de la part de Donna Claudia. La vie à Bassano ainsi que dans le palais de Vicence avait un air de jeu. Arrive alors mon passage qui traite de la relation difficile entre Donna Claudia et Sylvia quelques mois après son arrivée. Cette relation difficle à des effets directs sur le mari, Giorgio, et le narrateur ressent chez son ami de la préoccupation et même de l'angoisse. Le passage peut se diviser en trois parties comme suit :
- La première partie débute à « Son air soucieux me surprit» et se termine à « elle jugeait mal faite » qui est la description de chacune des femmes.
J’ai divisé cette première partie en deux sous-parties.
> la première commençant à Son air soucieux me surprit » et se terminant à « la