analyse de l acte 1 scène 2 les caprices de Marianne
L'éloge d'une beautéEdit
L'éloge est mis en évidence par l'interjection laudative ("Ô ma mère!"). Les phrases exclamatives insistent sur l'admiration que Coelio porte à sa mère.
On trouve aussi un champ lexical qui commence avec l'adjectif "belle". On passe ensuite par gradation à la noblesse, à la majesté ("noble front"), puis à la royauté ("port majestueux d'une reine") pour finir par comparer Hermia à une déesse ("Diane chasseresse").
Néanmoins une beauté déchueEdit
Pour l'essentiel de son propos, Coelio utilise du passé. Un passé composé ("vous avez été") symbolise une action achevée comme "vous avez inspiré l'amour". Il va néanmoins atténuer la dureté de son propos grâce au fait que "l'oeil reconnaît encore" sa beauté. Cela signifie que l'on voit toujours la beauté mais qu'il y a un effort à faire.
Cette beauté est dissimulée "sous" (adverbe de lieu) un "long manteau" et des "cheveux argentés", euphémisme désignant l'âge. Ces cheveux, désignant l'âge, "ombragent" le noble front qui désignait la beauté.
Qui fait écho à une beauté réelle actuelle pour CoelioEdit
La réplique de Coelio débute par "vous aussi", ce qui implique une comparaison avec Marianne. De même, le "son de la guitare" sous les fenêtres fait écho aux soupçons qu'a Claudio au début de la pièce : "il y pleut des guitares et des entremetteuses".
Le caractère insouciant de sa jeunesse fait écho au caractère prude de Marianne.
La jeunesse de Hermia est aussi caractérisée de superbe, ce qui signifie à la fois belle mais aussi cruelle. Cela fait écho au fait que Marianne porte peu d'attention à Coelio.
Le contexte de la ville ("tourbillon de ces fêtes") rappelle le Carnaval qui interrompt Coelio dans la scène d'exposition.
"Un parent de mon père est mort pour vous" : l'évocation tragique de la vie d'Hermia annonce la future mort de Coelio. Le récit est ici condensé et elliptique, ce qui replonge Hermia dans le passé : "quel souvenir me