analyse des animaux malade de la peste
[La fable de La Fontaine présente comme thèmes principaux la justice ainsi que la culpabilité au temps de l’auteur]. La justice transparait tout au long de la fable par des mots et des expressions appartenant au champ lexical juridique se rapportant à la cour : « coupable », (V.18, 33), « s’accuse », (V.31), « justice », (V.32), « jugée », (V.59), « droit », (V.54), « pendable », (V.59), « crime », (V.60), « jugement », (V.64) et « Cour », (V.64). Le thème de la culpabilité est valorisé par un champ lexical religieux : « Ciel », (V.2, 16), « punir », (V.3), « Achéron », (V.5), « péchés », (V.17), « sacrifie », (V.19), « céleste », (V.19), etc. Il est aussi traiter par la recherche d’un coupable : « Que le plus coupable périsse.», (V.33). Donc, la justice ainsi que la culpabilité sont les thèmes principaux transmis par une allégorie épique qui reflète une cour de justice. Ces thèmes sont abordés par plusieurs procédés d’écriture tels que la narration et des discours. (176)
[En ce qui concerne le mouvement, le texte allégorique d’un conseil d’animaux représentant une cour de justice divisé en quatre grandes parties comportant une alternance entre la narration et entre des discours.] L’état initial du vers 1 au vers 14 est narré. Le verbe dominant est l’imparfait qui marque la narration ainsi que la succession de faits concernant la Peste. Tout cela a donc pour effet de raconter et de décrire la peste et ses conséquences. Par la suite, dans nœud, les discours s’enchainent. Ces discours sont soit direct : La proposition du Lion (V.15 à 33), débutant par un verbe introducteur « dit » (V.15), faisant place aux aveux