Analyse des divergences et des convergences theoriques
I. LES CONVERGENCES THEORIQUES Au cours des années 50-60, les économistes s’accordent sur la compréhension de certains phénomènes et sur les moyens de remédier au déséquilibre.
1. Le courant de la synthèse classico-keynésienne (J Hicks, P Samuelson, J Tobin)
Les économistes de la synthèse ont intégré les analyses de Keynes au modèle néoclassique comme un cas particulier de ce modèle. Le sous-emploi est considéré comme un déséquilibre particulier parmi plusieurs cas qui intègrent l’équilibre.
Les économistes vont d’une part se mettre d’accord sur les politiques économistes conjoncturelles et l’arbitrage inflation/chômage.
Le modèle IS-LM met définitivement fin à l’analyse dichotomique et ce modèle de juger de l’efficacité des politiques de relance keynésienne. D’après les résultats de ce modèle, ces politiques ont une certaine efficacité. Notamment la relance est max lorsque les pouvoirs publics mènent conjointement une politique budgétaire et monétaire. Dans ce cas, la PB n’entraine pas l’effet d’éviction (le fait que le taux d’intérêt augmente suite au financement de la dépense public de l’état).
Samuelson met en évidence une relation négative entre le taux d’inflation et le taux de chômage. Soit il décide de réduire le chômage en menant une politique monétaire expansionniste qui engendre de l’inflation. Soit ils choisissent la rigueur monétaire et donc l’instabilité des prix au détriment d’une hausse du chômage.
2. Les fondements microéconomiques de la macroéconomique : la nouvelle économie keynésienne
Les auteurs de la NEK, a l’encontre de Keynes adopte une approche micro économique. En effet ils expliquent la rigidité des prix a partir d’une analyse du déséquilibre sur les marchés. Malinvaud va distinguer 2 types de chômages : - le chômage keynésien provient d’une insuffisance de la demande sur les marchés des biens. - le chômage classique provient d’une insuffisance de la