Au XVIIe siècle, le mécénat, c'est-à-dire l’apport d’une protection particulière à un artiste de la part d’une personne fortunée, est chose courante. D’ailleurs, l’écrivain Jean de La Fontaine faisait partie de ces élus ayant la chance d’avoir un riche bienfaiteur pour soutenir la création de ses œuvres. Cela lui permit entre autre d’écrire les fables Le Philosophe Scythe et Les Grenouilles Qui Demandent Un Roi. Dans ces deux fables, La Fontaine met en scène des êtres insatisfaits. Les personnages cherchent à changer leur condition, mais ce faisant ils font preuve de manque de jugement. Cette attitude est typique de l’être humain tant au 17e siècle qu’aujourd’hui en 2012.

Dans les fables Le Philosophe Scythe et Les Grenouilles Qui Demandent Un Roi, Jean de La Fontaine démontre que l’être est une entité insatisfaite et irréfléchie. La fable Le Philosophe Scythe met en scène un homme austère qui voyage pour trouver son bonheur. Lors de ce voyage, il rencontre un vieux sage qui vit pour la beauté de son jardin. Ce vieillard nettoie et purifie son jardin en enlevant les branches inutiles ou mortes, il émonde la nature. Le Scythe retourne chez lui et décide d’en faire autant. S’armant de ses outils il commence son travail, mais il coupe tout sans observer aucune technique :
« Il ôte de chez lui les branches les plus belles,
Il tronque son verger contre toute raison,
Sans observer temps ni saison,
Lunes ni vieilles ni nouvelles,
Tout se languit et tout se meurt. »
En plus de ne pas comprendre ce qu’il fait, le philosophe dit à ses voisins et à ses amis d’en faire autant. Dans Grenouilles Qui Demandent Un Roi, c’est le peuple entier des grenouilles qui est insatisfait. Le tiers état est mécontent du gouvernement démocratique, ainsi il demande à Jupin, leur Dieu, de leur procurer un roi. Jupin accède à leur demande. Voilà comment les grenouilles se retrouvent avec un roi sans autorité. Puis, Dieu entend le peuple demander un roi qui a plus de caractère alors il