Analyse du film Eyes Wide Shut
Stanley Kubrick introduit tout d’abord ses protagonistes sous l’air de la Jazz Suite No 2 de Dimitri Chostakovitch. Un choix de morceau judicieux qui mélange une valse de style viennoise avec des accents de jazz très new-yorkais. Très approprié au film puisqu’ il est inspiré d’un livre qui se passe à Vienne et que le film se passe à New-York.
Avant d’entrer dans la déconstruction de notre héros hollywoodien, il faut d’abord définir sa construction. Comment Kubrick fait-il paraitre Bill? À première vue, Bill est un bel homme, riche, charismatique, sans défauts, un médecin (donc il est bien classé socialement), il a une belle petite femme et il a la petite famille parfaite qui fait rêver le spectateur américain moyen. Maintenant nous pouvons passer à sa déconstruction qui se fera petit à petit au cours du film. L’analyse qui suit sera séparée en étape de son parcours initiatique pour présenter point par point une analyse détaillée de tous les faits marquants de l’histoire.
Chez les Ziegler
La maison des Ziegler est tout de suite caractérisée par une surabondance de décors. Il y a des lumières partout à un tel point qu’il finit par y avoir une saturation de l’espace. On peut voir le choix de couleur des lumières qui est aussi important; tout est doré. L’or est la couleur représentant la richesse et la luxure, ce qui représente très bien les Ziegler. Un très bon choix pour la mise en scène. Chez les Ziegler, on peut aussi remarquer des décorations qui ne sont pas