Analyse du horla
Pour commencer, plusieurs aspects importants du fantastique reposent sur les sentiments. La peur et l'angoisse caractérisent les récits fantastiques, car quand l'irrationnel se mêle à la vie réelle, les personnages ressentent des émotions angoissantes. Dans le Horla le narrateur ressent de la peur. Notamment, cet extrait démontre la frayeur que ressent le personnage: « J'ai vu.. . j'ai vu... j'ai vu!... Je ne puis plus douter... j'ai vu!... J'ai encore froid jusque dans les ongles... J'ai encore peur jusque dans les moelles... j'ai vu!...» (p.72). Cette hyperbole a pour effet d'amplifier le sentiment de peur, car réelle ment le narrateur ne peut pas avoir peur jusqu'a sa moelle. Par contre, cette figure de style démontre d'une façon imagée qu'il a peur jusqu'au plus profond de son être. Alors, à n'en pas douter le narrateur craint la chose inconnue qu'il vient de percevoir. Il