Analyse du licenciement chez dexia
En France, la question de l’emploi est une problématique très conflictuelle. A cause de la forte syndicalisation des salariés et d’un recours à la grève fréquent, il est toujours difficile pour une entreprise d’annoncer un plan de suppression d’emplois.
C’est pourtant le cas de la banque Dexia, qui a annoncé le 28 septembre vouloir supprimer plus de 312 postes sur les 1100 qu’elle compte en France. Des postes seront créées pour permettre un reclassement de la majorité des salariés touchés et la Banque Postale (une banque française) a annoncé envisager d’en recruter 80.
Dans le cadre de ce reclassement, ce sont les salariés licenciés les premiers touchés. Etant donné la situation précaire de l’entreprise, cette décision de licenciement semble inévitable. Ce type de licenciement est néanmoins toujours néfaste pour le moral des salariés et de l’entreprise. On peut alors se demander : que peut faire l’entreprise afin de faciliter le départ de ses salariés ?
Pour répondre à cette question, il faut d’abord analyser les moyens d’actions possibles de Dexia. Tout d’abord, une aide financière pour les salariés touchés. Ils pourront recevoir une prime liée à leur ancienneté et à leurs états de service. Ensuite, Dexia peut participer au reclassement de ses salariés et faciliter leur départ.
Il y a plusieurs raisons de faciliter ce départ. Premièrement pour ne pas dégrader l’image de l’entreprise. En France, les licenciements économiques sont très mal vus et peuvent abimer l’image d’une entreprise. Secondement, pour faciliter la réorganisation de la masse salariale après le départ d’un