Analyse du montage de kill bill
Première particularité de Kill Bill : ses chapitres. En effet, grandement inspiré de la culture nipponne, cette séparation de l’action est empruntée au monde du manga japonais. Chaque début de chapitre est amené par un fondu au noir affichant sobrement le numéro de celui-ci ainsi que le titre qui lui est propre. Divisée en dix parties distinctes, cinq sur la partie un et cinq sur la deuxième, chacune de ces transitions permet de faire une ellipse dans le temps et de transporter l’action et l’intrigue à un autre moment. Tantôt une scène du présent, tantôt une scène ramenant vers le passé suivi d’un chapitre dédié en entier à un autre personnage, ce procédé assure au spectateur d’avoir non seulement une action non linéaire qui ne stagne pas, mais de plus, lui permet de se casser la tête et de coller lui-même les morceaux de l’histoire afin d’en faire un tout. Par