Analyse du poème sur le désastre de Lisbonne
Le 1ier novembre 1755, jour de la Toussaint, un violent séisme suivi d’un tsunami s’est abattu sur la ville de Lisbonne provoquant des milliers de morts et d’imposants dégâts. Les causes de cette catastrophe furent rapidement associées à un châtiment divin ou à une théorie philosophique. François Arouet, dit Voltaire, qui était un important philosophe aux siècles des lumières, expose avec son œuvre « poème sur le désastre de Lisbonne », son incompréhension face à la réaction de ses concitoyens religieux et philosophe. Voltaire transmettait son savoir à travers ses œuvres, qui étaient de tous genres littéraires. Ceci dans le but de combattre l’ignorance du peuple et les injustices.
Ce poème didactique est composé de 234 vers, sans strophe définie. L’analyse ne portera que sur les 23 premiers. Il est structuré par des Alexandrins et des rimes suivies, et fait partie du registre pathétique. Voltaire l’écrit en son nom, et avec un langage soutenu. Il s’adresse, à tout un chacun, « Ô malheureux mortels ! ». Ce poème parle du séisme décrit ci-dessus et de sa nature. On peut dissocier en 3 parties cet extrait de poème. La première partie : l.1 à l.5,un appel au peuple. La deuxième partie l.6 à l.12 description de la catastrophe et la dernière partie : l.13 à l.23 Remise en question des causes de la catastrophe.
La ponctuation dans cette première partie est axée sur l’exclamation, les verbes sont principalement conjugués à l’impératif, il y’a une utilisation à répétition de l’interjection « ô », il y’a aussi une assonance présente dans le 4ième et 5ièmes vers, « trompés qui criez » « accourez, contemplez », tous ceci dans le but d’interpeller les lecteurs. Voltaire attire l’attention sur l’importance de ce qui sera dit ensuite. « Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien » » Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’adresse pas réellement aux adeptes de « l‘optimisme », théorie de