Analyse du Père Goriot - corpus de textes
1) Dites quel est le point de vue adopté dans ces trois textes et justifiez votre réponse :
a. Emile Zola, Nana, 1880
À neuf heures, la salle du théâtre des variétés était encore vide. Quelques personnes, du balcon à l’orchestre, attendaient perdues parmi les fauteuils de velours grenat, dans le petit jour du lustre à demi-feu. Une ombre noyait la grande tache rouge du rideau ; et pas un bruit ne venait de la scène, la rampe éteinte, les pupitres des musiciens débandés. … Par moments, une ouvreuse se montrait, affairée, des coupons à la main, poussant devant elle un monsieur et une dame qui s’asseyaient…
b. Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1678
M. de Clèves ne trouva pas que Mlle de Chartres eût changé de sentiment en changeant de nom. La qualité de mari lui donna de plus grands privilèges ; mais elle ne lui donna pas une autre place dans le cœur de sa femme. … et, quoiqu’elle vécût parfaitement bien avec lui, il n’était pas entièrement heureux.
c. Guy de Maupassant, Une Vie, 1883
Elle descendit au salon. Il était sombre derrière ses volets fermés et elle fut quelque temps avant d’y rien distinguer ; puis son regard s’habituant à l’obscurité, elle reconnut peu à peu les hautes tapisseries où se promenaient des oiseaux. Deux fauteuils étaient restés devant la cheminée comme si on venait de les quitter ; et l’odeur même de la pièce, une odeur qu’elle avait toujours gardée … pénétrait Jeanne, l’enveloppait de souvenirs, grisait sa mémoire.
2) Lisez le texte suivant puis répondez aux questions.
Frédéric, pour rejoindre sa place, poussa la grille des Premières1, dérangea deux chasseurs avec leurs chiens.
Ce fut comme une apparition :
Elle était assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins il ne distingua personne dans l’éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. EN même temps qu’il passait, elle leva la tête ; il fléchit involontairement les épaules ; et, quand il se fut