Analyse du roman «terre paternelle» de patrice lacombe
Le premier roman du terroir à avoir vu le jour s’intitule « Terre paternelle » et a été écrit par Patrice Lacombe. Les deux principaux traits de ce courant qui sont présents dans le roman sont la famille et l’appartenance à la terre.
La famille Chauvin est composée de 4 membres, dont 2 fils. Cependant, le cadet quitte la campagne pour les lointaines forêts des pays d’en haut. De peur que son aîné désire lui aussi abandonner la vie rurale et ainsi suivre les pas de son frère, le père Chauvin décide de lui léguer sa terre. Cependant, le terrain s’était épuisé dans les dernières années. La famille Chauvin décide donc d’ouvrir un commerce en ville pour pouvoir survivre. Malheureusement, ils font faillite après peu de temps. Bien d’autres problèmes font surfaces quand finalement, après 10 ans de misère et de faim, l’aîné rendit son dernier souffle, laissant derrière ses parents en piteux état. Successivement, le cadet revient du Nord-Ouest les poches bien remplit et permet ainsi à la famille de réintégrer la terre paternelle et de retrouver leur bonheur disparu.
La représentation discursive des lieux dans La terre paternelle devrait être en conformité avec l'idéologie de l'époque. Or, elle y est plutôt ambiguë. La campagne n'est pas valorisée comme elle devrait l'être, la ville permettra aux personnages de vivre une période de prospérité (alors qu'elle devrait être représentée comme un lieu de perdition), et la forêt brille par ses aspects attrayants (alors qu'elle devrait être