Analyse du roman
Professeur : André THIBAULT
Examen de rattrapage, mardi 21 septembre 2004, 18h-20h, Amphi Guizot
1.1. La relation entre graphèmes et sons n’est pas univoque, bien au contraire. Quels sont les quatre cas de figure de non-correspondance entre graphèmes et sons que l’on observe dans une langue comme le français ? Expliquez et illustrez. (Attention : il ne s’agit pas de me donner quatre exemples du même type, mais bien les quatre types possibles de non-correspondance entre sons et graphèmes, en illustrant chacun d’entre eux d’un seul exemple.) 4 points.
La réponse est dans vos notes de cours (premier cours du premier semestre).
1.2. À quoi est due la grande différence entre la graphie et la prononciation en français ? (une réponse très brève et très simple est attendue ici). 1 point. À l’histoire. En effet, on a commencé à écrire le français il y a près de mille ans, à une époque où, bien sûr, la prononciation était complètement différente de ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Or, la graphie du fran- çais n’a pas évolué parallèlement à celle de sa phonétique. A partir de la Renaissance, on est même allé dans la direction contraire, en introduisant de nombreux graphèmes « étymologiques » (comme le de doigt, sous prétexte que le mot vient du latin DIGITUS) qui ne se sont jamais prononcés en français.
2. Soit l’énoncé suivant, et sa transcription phonétique : [k9isEkAselk2u]
On observe qu’il y a trois occlusives vélaires différentes: [k9], [k] et [k2]. S’agit-il, en français, de phonèmes distincts ou de variantes combinatoires ? Répondre en vous aidant des concepts d’opposition distinctive, de paire minimale, d’assimilation (régressive ou progressive) et de distribution complémentaire. 4 points. Ces trois sons, qui résultent d’un phénomène d’assimilation régressive (c’est-à-dire d’anticipation du lieu d’articulation de la voyelle qui suit, dans le cas qui nous occupe), ne sont que des variantes