Analyse du symbôle de l'alambic, dans "l'assommoir" de zola
1er extrait :
-Gervaise, en cherchant Coupeau le trouve à l’Assommoir et elle s’y attable avec Coupeau et ses compagnons d’ivrognerie. Elle est installée dos à l’alambic qui se trouve dans la cour de l’établissement. Il y a une odeur d’alcool qui s’exhale de toute la pièce et Gervaise ressent brusquement un malaise derrière son dos, comme si elle avait senti la présence de quelqu’un, d’une personne. Mais c’est un malaise inquiétant, elle éprouve donc de la peur envers cet alambic.
-Trépider c’est s’agiter avec un tremblement continu et saccadé, comme si l’alambic s’agitait, comme quelqu’un d’impatient dans la cour.
-On parle de la cuisine de l’alambic, ce qui fait penser à une personne qui cuisine.
-Morne signifie empreint de tristesse, ce n’est donc pas un sentiment pour un objet, mais pour un homme. Voilà encore une autre personnification.
-L’alambic « dessinait des abominations… » : personnification car un alambic n’est pas supposé dessiner, c’est une image pour dire que Gervaise vois des formes inquiétantes dans l’ombre de l’alambic et qu’elle reporte la faute sur lui.
=>phase où Gervaise a peur de l’alambic, lui attribue des éléments humains qui renforcent son angoisse.
2ème extrait :
-Dans cet extrait Zola construit un ensemble de comparaisons à l’aide de termes tels que « comme » ou « on aurait dit », qui forment dans le texte une métaphore filée comparant l’alambic à une sorcière, une chaudronnière qui effraye Gervaise. Description de l’alambic comparée à quelque chose de très laid, gros : « chaudronnière », « nez qui s’allongeait et se tortillait ».
-Fressure=le cœur et ses dépendances des désirs(définition de l’édition), autrement dit les entrailles, comme si l’alambic était une sorte d’animal.
-Effrontée et abominable : ce sont des défauts humains que Gervaise attribue à l’alambic.
-Elle commence à éprouver de la haine pour l’alambic à la place de la peur : « on aurait du enterrer dans une cave