Analyse du texte poeme de catulle
Nominatif – Vocatif – Accusatif – Génitif – Datif - Ablatif
Ad Lesbiam
Ille mi par esse deo uidetur,
Ille, si fas est, superare divos,
Qui sedens adversus identem te Spectat et audit dulce ridentem, [misero (id)quod omnis eripit sensus mihi] ; nam simul te,
Lesbia, aspexi, nihil est super mi vocis in ore, lingua sed torpet, tenuis sub artus flamma demanat, sonitu suopte tintinant aures, gemina teguntur lumina nocte.
Otium, Catulle, tibi molestum est ; otio exultas nimiumque gestis.
Otium et reges prius et beatas perdidit urbes.
Catulle, Poèmes, CIX
Ad Lesbiam
IVCVNDVM, mea uita, mihi proponis amorem hunc nostrum inter nos perpetuumque fore. di magni, facite ut uere promittere possit, atque id sincere dicat et ex animo,
(5) ut liceat nobis tota perducere uita aeternum hoc sanctae foedus amicitiae.
TRADUCTION:
A Lesbie,
Celui-ci me paraît, à moi, être l'égal d'un dieu,
Celui-ci, s'il est permis, me paraît surpasser les dieux,
Celui qui, assis tourné vers toi,
Te regarde et t'écoute à diverses reprises.
Toi, riant agréablement, ce qui déchire en moi, misérable, tous les sens; en effet, en même temps que je porte mon regard vers toi, Lesbie, j'en reste sans voix. Mais ma langue est engourdie,
Une flamme subtile se répand dans mes membres,
Mes oreilles tintent par leur propre son,
Et mes deux yeux sont couverts par la nuit.
Catulle, le repos (=l'oisiveté) t'est pénible; à cause de l'oisiveté, tu exultes et tu te démènes trop sous l'empire de la joie
L'oisiveté a auparavant anéanti et les rois et les villes riches.
Catulle, poème CIX:
A Lesbie
Ô ma vie, tu proposes à moi que notre amour, celui-ci plaisant, soit éternellement entre nous.
Grands dieux, faites qu'elle puisse promettre vraiment,
Et qu'elle le dise sans altération et avec l'esprit (son âme et son coeur), pour qu'il nous soit permis de poursuivre toute notre vie, et ce traité éternel d'alliance