Tout d’abord, l’extrait du livre Le vieux qui lisait des romans d’amour, écrit par Luis Sepùlveda, traite, autant implicitement qu’explicitement d’écologie. L’auteur l’exprime, tout au long de l’extrait, par le biais d’un environnement qui laisse présager que c’est la nature qui domine et non les humains qui doivent, dans le cas présent, cohabités avec elle. Pour faire valoir cet aspect Sepùlveda démontre à ses lecteurs « l’intelligence » de la bête. Pour y arriver, il utilisera quelques antithèses et champs sémantiques. Il y en a, en l’occurrence dans l’extrait ci-contre : « pourquoi es-tu si sûr que c’est toi, précisément, que va chercher la bête ? ». Le premier sens du mot renvoie à l’animal, tandis qu’un second renvoie plutôt au sens de la stupidité. Donc, qu’il serait encore plus inimaginable que l’animal le cherche lui puisqu’il n’est pas bête à ce point et donc, trop intelligent pour se laisser dupé. Ce qui forme, somme toute une antithèse entre les deux concepts. Plus encore que par une simple qualification de l’animal, c’est par un champ lexical tournant autour des éléments directs de la nature tel que l’eau que l’auteur renforce son point de vue par rapport à l’écologie. « baignait », « pirogue », « Dieu des eaux » et « fleuve » sont des mots qui font référence à l’un des éléments le plus prédominant de la nature : l’eau. De plus, Luis Sepùlveda répète ce thème dans cette citation-ci : « l’anaconda l’a laissé flasque comme une outre. ». Une outre étant une gourde en peau de yack supposée contenir de l’eau. Pour clôturer le tout, l’auteur caractérise son personnage avec ce concept écologique. C’est dans la façon de raisonner d’Antonio José Bolivar que Sepùlveda nous le démontre. Son personnage se dit ne pas être « un chasseur » et pourtant ce n’est pas l’opinion des autres habitants. De plus, le nom même d’Antonio va dans ce sens. En effet, « Bolivar » fait référence à un chapeau haut-de-forme à large rebord. Donc, l’image qu’il renvoi, par sa réputation,