analyse Elinor Jones
«Des épaules étroites et tombantes, des tailles affinées en triangle pointant vers le bas et des jupes en forme de cloche», des manches bouffantes à l’épaule et des cols montés, Elinor Jones, une bande dessinée de 46 planches, prend place dans un monde de dentelle, de tissu, de machine à coudre et surtout de secrets. Dans cette époque victorienne, la scénariste Algésiras (Anne-Laure Garcia) et la dessinatrice Aurore (Aurore Demilly), nous introduit dans le monde merveilleux d’Elinor Jones qui fait ses premiers pas dans une maison de couture réputée d’une Angleterre sous le joug de la reine Victoria. Parmi des couturière effectuant un travail de fourmi, des machines à coudre, des tissus de hautes qualités, de frivoles dentelles, des ciseaux bien aiguisée, des bobines de fils innombrables, des mètres à ruban à porté de la main et des aiguille qui se compte par milliers, se dresse la grande et prestigieuse maison de haute couture Tiffany. Cette Maison de haute couture desserre presqu’essentiellement la noblesse d’Angleterre. Affamé des tendances les plus prestigieuses, ces clients plus riche les uns que les autres, rassasient leur avidité pour la mode dans de magnifiques créations Tiffany. Dans cette bande dessinée féminine aux dessins de style manga, la scénariste et la dessinatrice, nous montre un monde merveilleux où existe un rare équilibre, entre la beauté, l’excellence, l’amour, l’amitié et les énigmes. Dans la suite de ce paragraphe j’analyserai de manière sémiotique ce sublime ouvrage aux couleurs claires et somptueuses.
Dans cette bande dessinée, le narrateur est absent. Nous pouvons suivre le récit par l’intermédiaire des discussions entre les personnages, ce qui fait un effet d’extériorisation pour le lecteur. En d’autres termes, le lecteur ne fait pas partie de l’action, mais il suit l’action par l’intermédiaire des interactions entre les personnages. Il n’y a aucun indice, aucune participation de la part du narrateur, l’histoire