Analyse emile zola, le voreux
Tout d’abord, la personnification est une figure de style qui consiste ici à attribuer des propriétés humaines à une chose inanimée : Le Voreux. Emile Zola compare le Voreux qui n’est autre que le puits de mine en train de s’écrouler dans lequel travaillent les mineurs à « la bête mauvaise », un monstre. Il emploie le champ lexical de l’horreur, qui fait référence aux monstres en disant : « effrayante chose », « genou de géante », « elle expirait, broyée engloutie , « son haleine », « épouvante », « hurlante ». Il emploie des verbes qu’on ne peut octroyer qu’aux humains et non aux objets, comme « elle marcha », « se lever », « accroupie ». Il personnifie encore le puits de mine en le comparant à un corps humain : « membres écartelés », « genou ». Cette figure de style consiste donc à représenter le Voreux qui est inanimé sous les traits et les propriétés d’une personne humaine.
Question 2 : A quels autres types d’événements compare-t-on la catastrophe qui détruit le puits ?
Emile Zola compare la catastrophe qui détruit le puits à trois événements :
- Tout d’abord à la guerre, il emploie l’ « artillerie monstrueuse », « détonations ». « A la surface, les dernières constructions se culbutaient, s’écrasaient », cette phrase fait référence aux bombardements de la guerre.
- Ensuite à un navire sombrant dans les abîmes lors d’un ouragan « seule la haute cheminée de trente mètres restait debout, secouée, pareil à un mât dans l’ouragan », « couler à l’abîme ».
- Il fait enfin référence à un volcan en éruption, « ce cratère de volcan éteint », « profond de quinze mètres », « immense trou ».
Commentaire : L’amplification épique :
INTRODUCTION : Le registre épique repose sur une amplification de la réalité. Il donne aux actions une grandeur extraordinaire, il s'oppose au registre réaliste, qui cherche une