Analyse en langage cinémathographique film de louis bélanger sortie en août 2003
804 mots
4 pages
AnalysePar Catherine Séguin
Scène numéro 5, de 27:10 à 31 :40 Film de Louis Bélanger sortie en août 2003
Dans la vie, nous avons parfois des obligations familiales qui nous empêchent de faire ce que l’on veut. Pris entre nos responsabilités et nos désirs, nous finissons par perdre le contrôle. C’est le cas de la scène qui suit, dans mon analyse du film Gaz Bar Blues de Louis Bélanger sortie en 2003. Réjean a du respect pour son père mais a une rage qui le ronde de l’intérieur. II appréhende la réaction de son père mais son père est inquiet pour son fils. Pourtant, il y a une distance entre le M. Brochu et Réjean. Réjean est seul et incertain des choix qu’il fait.
La scène commence avec un long plan rapproché avec la voix de Jo en hors-champs. Elle sert à montrer la réaction de Réjean à ce que Jo raconte aux policiers. Elle permet aussi de voir et comprendre ce qui s’est passé et nous montre le visage amoché de Réjean. L’éclairage diffus et le registre des couleurs froides nous amène aussi à comprendre que, malgré la façon comique avec laquelle Jo parle du vol à main armé, ce n’était pas drôle dû tout pour Réjean. Un plan de demi-ensemble avec Jo et un autre habituer du Gaz Bar, suivi en second plan de Réjean à l’intérieur du magasin, nous permet de situé et nous montré où l’action se passe (au Gaz Bar). Le père de Réjean arrive et se fait expliquer la situation par Jo, puis un des policiers arrive et lui montre l’arme chargé. On voit alors avec un plan rapprocher sur le père et le policier de dos, ce qui permet de montrer qu’il a compris la gravité de la situation vu l’interaction de celui-ci. Il entre alors dans le Gaz Bar et referme la porte derrière lui, ce qui coupe tout son et excitation venant de l’extérieur. Un plan épaule sur Réjean nous montre qu’il sait ce qui va suivre. Son père veut lui parler. Il regarde alors dans une autre direction, on suppose qu’il appréhende la réaction de son père. Les sons de pas s’