Analyse filmique le cercle touge
Etude filmique :
Repères :
Dans le bureau de l’IGS (A cette heure-ci, on sait qu’il n’y a que la chance qui peut…) [47’35’’ d’après mon DVD) à Plg PDE sur un policier en tenue à son bureau dans le couloir, juste avant le panneau Inspection Générale des Services. Il se lève au bruit de la porte qui se ferme hors-champ, salue silencieusement et au garde-à-vous ; l’inspecteur entre dans le champ par la gauche, lui rend son salut silencieux et avance dans le couloir.
Introduction :
Le film « Le Cercle rouge » sorti en 1970, a rencontré un très grand succès auprès du public. Si l’on en croit les journalistes de l’époque, ce succès est dû à la fois à la présence d’acteurs prestigieux: Delon, Montand, Bourvil, Gian Maria Volonte, François Perrier, mais aussi au fait que c’est un film d’action dont l’appartenance au genre du film policier crée une attente, fondée sur une série de conventions. Ainsi l’ensemble des séquences qui composent notre étude est constituée de plusieurs scènes classiques du film de gangsters, comme la confrontation du policier avec ses supérieurs, sa tournée nocturne auprès de ses indicateurs, ou encore, la scène dans un club.
Dans l’économie narrative du film ces séquences suivent une scène d’extérieur d’affrontement entre Corey et les hommes de main de Rico. C’est Vogel qui sauve Corey en abattant les deux hommes. Ainsi se clôt la partie « provinciale » du film. Cette première partie en effet, majoritairement diurne, est marquée par le déplacement des personnages de la province vers Paris. Elle a permis de les caractériser dans le mouvement. On a pu voir une amitié se sceller dans le sang entre deux personnages, Vogel en fuite et Corey sortant de prison. Vogel et Mattei se sont au contraire séparés, le premier ayant réussi à échapper à la garde de l’autre. Le commissaire est donc en situation d’échec à la fin de cette première partie. La seconde partie du film, située à Paris et à dominante nocturne cette fois, met en place deux projets