Le Bon, la Brute et le Truand, internationalement connu sous le titre The good, the Bad and the Ugly est un film réalisé par Sergio Leone sorti en 1966. Ses origines allemandes et italiennes donnent au film western le sous-genre cinématographique « western spaghetti ». Malgré l’ironie du nom de ce sous-genre, ce dernier est très reconnu et de très bons films lui font honneur. The good, the Bad and the Ugly est l’un des films westerns les plus célèbres de tous les temps. Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach sont les vedettes de ce film maintenant considéré comme un chef-d’œuvre.

En premier lieu, chaque personnage a ses propres caractéristiques mais brièvement, on comprend que Blondin est bon et juste, que Sentenza est mauvais et sans pitié et que Tuco est idiot et malicieux. Tout au long du film, il est facile de distinguer que le truand Tuco fait allusion au type de personnage du burlesque. D’abord par sa manière d’agir et de penser, ce personnage est loin d’être mature. Malgré le temps qui passe et les situations dans lesquelles il se retrouve, il n’évolue pas psychologiquement. Ce personnage donne au film un aspect comique propre au burlesque qui détend l’atmosphère des fusils et des crimes. Le jeu des personnages est excessivement bon, en particulier ceux du bon et du truand. Il est facile de constater que Blondin n’est pas mauvais mais plutôt malin. Bien sûr, il ne se sacrifierait guère pour quelqu’un. Par contre, il a le don de laisser des chances aux ennemis qui lui tombent sous la main. Pour Tuco, il est évident que le malheur des autres fait son bonheur à lui. Il dégage cette impression du début à la fin. L’histoire du film est fidèle au western surtout pour le sujet de la guerre de Sécession de 1861 à 1865. En effet, le film se déroule pendant cette guerre et certaines scènes de combats sont jouées au grand écran. D’ailleurs, la majorité des films westerns sont associés à la guerre de Sécession puisque cela se passe à l’époque du « Far