Analyse financiere beneteau
Le groupe s’appuie sur un outil industriel performant et en bon état mais dont la productivité pourrait être améliorée. Les charges de personnels sont un peu élevées en comparaison de ses concurrents. Bénéteau est attaché à employer un personnel local et qualifié. Cette approche a un coût mais participe certainement au succès du groupe.
Bénéteau emploie peu les instruments financiers tels que les placements ou la dette (!) ; si ce n’est pour se couvrir sur les variations de taux de change.
D’autre part son niveau de trésorerie est relativement élevé sur une grande partie de l’année. Ceci est favorisé par une très bonne gestion des encours fournisseurs, et dans une moindre mesure des encours clients.
A contrario Bénéteau n’est pas très performant dans la gestion de ses stocks qui sont à des niveaux élevés. Le groupe aurait eu intérêt à mieux les maîtriser. Face à la crise Bénéteau n’aura bientôt plus le choix et devra mener une action forte de réduction. Les chiffres du premier semestre de l’exercice en cours ne sont pas concluants dans ce domaine.
Concernant le haut niveau de trésorerie, il aura eu l’avantage d’aider Bénéteau à surmonter la crise, et par le passé de permettre de procéder à des acquisitions opportunistes.
Sa forte communication, le faible taux d’endettement et son approche classique dans la gestion de ses finances font de Bénéteau un placement peu risqué ; et qui rapporte : le rendement des actions est relativement élevé. D’autre part Bénéteau a une politique de distribution des dividendes constante, un élément supplémentaire de sécurisation des actionnaires.
Le rendement pourrait être amélioré en diminuant les capitaux propres par une annulation d’une part des actions en autocontrôle.