Analyse Le Cygne Baudelaire
Baudelaire (1821-1867)
Résumé :
La ville de Paris change suite aux travaux du baron Haussman, le poète ne sent plus à sa place, il se souvient du vieux Paris avec nostalgie et en souffre. Il va comparer ce sentiment avec l'exil et surtout se comparer avec différentes figures d'exilés comme : Le cygne, Andromaque, la négresse, des anonymes, des orphelins, des captifs, des vainscus, mais également à Victor Hugo à qui il dédie ce poème.
Axes :
I- Le lieu.
II- Le souvenir.
III- Les exilés.
I- Le lieu.
''Paris change !'', cette expression fait allusion aux modifications du baron Haussman à Paris. La ville se métamorphose, il y a d'énormes travaux, ''Palais neufs, échafaudages, blocs''. En utilisant ici l'énumération, Baudelaire nous montre que cette situation est pesante pour lui. Baudelaire utilise également une ponctuation avec plusieurs points d'exclamations, ce qui montre son malaise. ''Palais neufs et vieux faubourgs'', on trouve ici une antithèse avec ''neufs'' et ''vieux''. Le terme ''vieux'' nous prépare à l'arrivée de ses souvenirs. Il se trouve devant le Louvre où il nous exprime qu'une image lui vient, il ne faut pas s'attendre à avoir une description de ce qu'il voit mais bien de ce qu'il se souvient.
II- Le souvenir.
Le souvenir est un thème très présent dans ce texte, Baudelaire renforce cette idée de souvenir en utilisant l'anaphore. Il répète : ''Je pense'', ''Et puis à vous'', ''à quiconque'', ''à ceux qui'', ''aux maigres orphelins'', ''aux captifs, aux vaincus'', ''à bien d'autres encor''. La vision réaliste de Paris disparaît entièrement et laisse place à ses souvenirs.
Tout ces souvenirs provoquent en lui de la mélancolie. ''Mais rien dans ma mélancolie n'a bougé''. Ce vers est une façon de dire que malgré le changement de Paris, pour lui ses souvenirs restent et rien ne change. ''tout pour moi devient allégorie'', ces souvenirs restent la vision qu'il a de Paris, même si visuellement il ne voit plus les