LE NEZ

Le Nez débute par l'histoire d'un barbier pétersbourgeois, Ivan Iakovlievitch, qui découvre, au lendemain d'une soirée trop arrosée, un nez dans le petit pain qu'il s'apprête à croquer en guise de petit-déjeuner. Son épouse, offusquée, lui ordonne de s'en débarrasser. Hélas, les tentatives du barbier échouent l'une après l'autre et, comble de malchance, il finit par être arrêté par un gendarme.
C'est à ce moment-là qu'un autre habitant de Petersburg, l'assesseur de collège Kovaliov, se lève et constate que son nez a pris la poudre d'escampette. Il entreprend dix démarches, plus loufoques l'une que l'autre, afin de le récupérer. C'est alors qu'il croise son nez, vêtu d'un bel uniforme brodé d’or. Celui-ci semble avoir décidé d'entamer une existence indépendante sous forme de conseiller d'État.
Alors que la situation semble désespérée, le nez de Kovaliov est arrêté par la police, au moment où il s'apprêtait à passer la frontière. Reste à le remettre à sa place. Ceci se révèle impossible, malgré l'assistance d'un grand médecin. Jusqu'au jour où le héros se réveille avec le nez en plein milieu du visage.
[->0]

Cette nouvelle est une nouvelle fantastique car elle raconte l’histoire d’un homme qui part à la recherche de son nez qu’il aurait perdu en se faisant raser. Un barbier ne peut couper un nez sans s’en rendre compte, un homme ne peut se faire couper son nez sans hurler de douleur, et enfin un nez ne peut se balader tout seul dans une ville. Toutes ces impossibilités dans une même nouvelle ne peuvent que confirmer le type fantastique de la nouvelle.

[->0] -